L’eau est aujourd’hui une ressource rare qu’il ne faut pas gaspiller. Pour le bien de votre portefeuille et de l’environnement, pensez à collecter l’eau de pluie pour la réutiliser. Vous aurez pour ce faire besoin d’un récupérateur d’eau.
2 bonnes raisons de collecter l’eau de pluie
Pour réduire la consommation d’eau potable, il est conseillé entre autres d’utiliser des économiseurs d’eau, d’opter pour la douche italienne plutôt qu’un bain, etc. Une autre solution pratique que chaque ménage peut envisager est de collecter l’eau de pluie. C’est avantageux pour 2 raisons :
1. Economie sur la facture d’eau :
L’eau de pluie collectée peut être utilisée pour arroser les plantes, le gazon, mais également pour nettoyer le sol, le garage, la voiture, etc. Elle peut aussi être utilisée pour le WC. Une telle initiative permet de préserver les réserves en eau potable. Puisque l’eau de pluie est gratuite et que vous l’utilisez pour les tâches quotidiennes, cela va alléger votre facture d’eau. Votre portefeuille s’en portera mieux, ce qui n’est pas forcément bon pour votre fournisseur d’eau.
2. Préservation des ressources en eau potable :
Avec le changement climatique, les ressources en eau n’arrivent pas toujours à répondre aux besoins des ménages surtout en été. Il est donc important de bien gérer les dépenses en eau de chaque ménage. En période de sècheresse, certaines villes conseillent par exemple de ne plus arroser le jardin. Or, si chaque ménage utilise un récupérateur d’eau de pluie, il contribue à préserver les ressources en eau potable et assurer leur disponibilité en été et pour les générations futures.
Quel type de récupérateur d’eau choisir ?
Pour récupérer l’eau de pluie depuis votre toit, vous devez connecter vos gouttières à un ou des tuyaux de descente vers la cuve de récupération d’eau. Comme vous pouvez le voir sur cette page, celle-ci peut être installée en extérieur ou enterrée.
Le récupérateur d’eau hors sol :
La cuve d’eau hors-sol est plus simple à installer. Oui, contrairement à la cuve d’eau enterrée, la citerne hors sol ne nécessite pas de travaux de terrassement. Il faut juste trouver un emplacement stable, dégagé et sécurisé. Pour la distribution d’eau, il faut quand même prévoir une pompe immergée ou une pompe de surface.
Il convient cependant de noter que la capacité volumétrique des citernes hors sol proposée sur le marché ne dépasse pas les 1 000 litres. Vous pouvez trouver des cuves d’eau de 200 litres, de 500 litres et de 1 000 litres. Pour ce qui est des cuves enterrées, vous pouvez trouver sur le marché des citernes avec une capacité de plus de 8 000 litres.
La cuve d’eau enterrée
Les familles nombreuses ont un besoin en eau plus conséquent. Si leur jardin est assez grand et que leur budget leur permet, elles peuvent envisager d’opter pour la cuve d’eau enterrée.
L’installation de la cuve enterrée implique des travaux assez conséquents : fouille, pose de feutre géotextile, etc. En plus du prix de la cuve d’eau, il faut aussi penser à d’autres accessoires tels qu’une pompe immergée (pour pouvoir utiliser l’eau pour le jardin, etc.) et une pompe surpresseur (pour pouvoir utiliser l’eau en intérieur : WC, lave-linge, etc.). Il faut aussi prévoir le coût d’entretien. L’entretien de la cuve, le nettoyage des filtres, la vérification de l’état des pompes, etc. sont à effectuer au moins une fois par an.
Quelques règlementations à savoir sur la récupération d’eau de pluie
Si vous voulez installer un récupérateur d’eau de pluie pour des besoins sanitaires, vous devez tenir compte des points suivants :
– Sachez que la loi autorise la récupération d’eau, mais cette eau doit nécessairement provenir directement de la toiture des maisons, des bâtiments.
– Le robinet distribuant l’eau de pluie peut être placé dans le garage, dans le jardin. Il est cependant interdit d’installer un robinet distribuant l’eau de pluie dans la cuisine et dans la salle de bains.
– Le réseau de distribution d’eau de pluie ne doit pas être connecté avec le réseau d’alimentation en eau potable. En effet, l’eau de pluie n’est pas faite pour être bue.
– Les points d’alimentation en eau de pluie doivent être signalés avec un panneau « eau non potable ».
